Drones de livraison d'organes : un premier vol cet été
Un des principaux projets d’Unither à Bromont, filiale de la multinationale pilotée par Martine Rothblatt, consiste à développer des drones découlant d’un amalgame entre un avion et un hélicoptère, capables de décoller à la verticale. L’équipe d’ingénieurs, menée par Mikaël Cardinal, travaille notamment sur un aéronef de 1500 livres sans pilote pour lequel il n’existe pas de réglementation. « On étudie le cadre législatif avec Transport Canada pour voir ce que l’on peut faire en fonction des limites de la technologie pour des missions de livraison d’organes sur de courtes distances, soit une trentaine de kilomètres », a indiqué le vice-président E-Aviation et développement des affaires.
Si tout se déroule comme prévu, les premiers tests en vol, assujettis à un permis du fédéral pour équipements expérimentaux, auront lieu au cours des semaines à venir. Or, il ne s’agit que d’une infime partie des projets chapeautés par le centre de recherche de Bromont, qui travaille en parallèle sur deux autres programmes. L’un d’eux est réalisé en partenariat avec des collègues en Californie, afin de mettre au point un hélicoptère — Robinson 44 pour les initiés — à bord duquel on a implanté une motorisation électrique. Un autre projet, dont Mikaël Cardinal ne peut dévoiler la teneur pour l’instant, est mené de concert avec une équipe du Vermont.
Un cran plus loin
Le premier transport par drone d’un rein a eu lieu au Maryland il y a près d’un mois. Or, la multinationale compte livrer au Canada dès 2020, possiblement au Québec ou en Ontario, le premier poumon destiné à la xénogreffe (transplantation dans laquelle le donneur et le receveur appartiennent à deux espèces différentes) porc-humain, développé par une de ses filiales, Lung Biotechnology. « On croit possible d’avoir une plateforme grandeur nature avec un pilote à bord et des équipements pour maintenir le poumon en vie artificiellement », a indiqué Mikaël Cardinal.
Unither garde aussi le cap avec son projet d’usine d’aéronefs à motorisation électrique à Bromont, dévoilé en primeur par La Voix de l’Est en octobre 2017. Le lancement de la production dans un bâtiment attenant au centre de recherche, soit environ un millier d’unités sur 10 ans, est envisagé pour 2024. À terme, l’initiative estimée à près de 100 millions de dollars devrait générer plus de 200 emplois spécialisés dans la région.
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Source : la Tribune
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